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Dans certaines relations amoureuses, l’amour ne fait plus grandir, il rend plus petit. Le lien, au lieu de soutenir, enferme. Et pourtant, on reste. On s’attache. On espère. On doute. On se perd. Parfois, ce mal-être porte un nom : l’emprise.

Perdre son bébé, c’est voir son monde s’écrouler. C’est se réveiller dans un corps qu’on ne reconnaît plus, un corps qui aurait dû donner la vie, et qui n’a pas pu. Un corps qui porte désormais une histoire silencieuse, invisible aux yeux du monde, mais criante à l’intérieur. Et dans ce silence, il n’est pas rare que le désir disparaisse. Pas par pudeur. Pas par fatigue. Mais parce que tout l’univers sensuel semble devenu étranger, déplacé, inaccessible.

Quand elle est choisie et équilibrée, la routine peut devenir une ressource précieuse pour le couple. Elle apaise, structure, nourrit, et parfois même, elle soigne. Ce qui compte, ce n’est pas tant l’idée de faire toujours la même chose, mais de créer ensemble des rendez-vous affectifs, émotionnels ou symboliques.

Il est essentiel de comprendre que l’amour ne se commande pas, c'est pourquoi c'est ok de ne pas réussir à aimer les enfants de votre partenaire. Pour autant, en tant qu'adulte référent vous avez la responsabilité de les traiter avec respect et bienveillance.

Il arrive que l’on cherche l’amour comme on cherche un remède : pour combler un vide, panser une blessure, apaiser une peur de solitude ou un manque d’estime. Dans ce cas, la relation devient un besoin vital, et l’Autre est chargé – inconsciemment – de réparer ce qui n’a pas été guéri.

Il est souvent attendu qu’un couple harmonieux sache tout résoudre : les désaccords, les tensions, les incompatibilités… comme s’il existait une solution logique à chaque problème.