Perdre son bébé, c’est voir son monde s’écrouler. C’est se réveiller dans un corps qu’on ne reconnaît plus, un corps qui aurait dû donner la vie, et qui n’a pas pu. Un corps qui porte désormais une histoire silencieuse, invisible aux yeux du monde, mais criante à l’intérieur. Et dans ce silence, il n’est pas rare que le désir disparaisse. Pas par pudeur. Pas par fatigue. Mais parce que tout l’univers sensuel semble devenu étranger, déplacé, inaccessible.